Célibat

2013-10-05

Je ne suis sûrement pas assez « expérimenté » dans la vie pour parler comme un sage et je ne propose ici que mon humble opinion sur le sujet, ça (me) sera peut-être utile plus tard.

J’ai cru remarquer que la norme semble mépriser le célibat et y impute la solitude, l’ennui, le désespoir, et autres sentiments potentiellement négatifs. Or, je remarque que la structure des relations amoureuses et/ou sexuelles — car les deux sont parfois unis en un grossier amalgame — qui semble être la plus socialement acceptée, c’est-à-dire le couple, n’est pas conforme à mes attentes, que ce soit d’un point de vue émotionnel ou même sexuel.

Le couple serait l’opposé du célibat, donc, or, ce style de vie apporte un contrôle trop important à un autre individu, et je ne le tolère que très mal. Le célibat amène une liberté totale et une indépendance sans équivalent, et n’exclut pas pour autant les relations avec d’autres.

Se dire « je suis célibataire », et le clamer, c’est surtout s’exclure facilement du paradigme douteux des couples, et presque de la monogamie en général, et sans risque de trop grand ostracisme, ou du moins, de ce que j’ai pu constater. Même sans être polyamoureux, échangiste ou quoi que ce soit d’autre, appellations dont je ne refuse pas particulièrement les caractéristiques mais surtout leur utilisation en tant qu’étiquetagse douteux et potentiellement réducteur via des préjugés infondés, autrement dit l’ignorance, de mon interlocuteur.

Le stéréotype de l’éternel célibataire est plus socialement acceptable que celui de l’éternel polyamoureux, pourtant, ils peuvent être similaires voire exactement pareils en pratique. « Célibataire » veut uniquement dire : « Personne en âge d’être mariée, mais qui ne l’est pas et qui jamais ne le fut. », or, le « mariage », de nos jours, ne sous-entend plus « la procédure socialement acceptable pour avoir des relations sexuelles », et fort heureusement.

Si on me demande « Tu as une copine ? », je dirai simplement « Non ».