Dépression : un implant connecté pour éliminer la maladie dès les premiers signes

2016-01-18

Alors que la dépression touche exactement une personne sur cinq en France et reste souvent mal diagnostiquée ou traitée à grands renforts de drogues dures débilitantes et contribuant significativement à augmenter les dépenses publiques, un implant connecté pourrait rendre le traitement de cette maladie beaucoup plus aisé et moins onéreux pour le contribuable.

Bourré de capteurs, cet implant, dont les tests ont déjà commencé en Chine, serait ainsi capable d’enregistrer de nombreuses données physiologiques et comportementales afin de réaliser un « profil » du patient, explique le docteur Zhang Xiang, de la faculté de médecine de l’université de Pékin : tension artérielle, température corporelle, rythme cardiaque, taux de sérotonine et d’oxytocine, sommeil dégradé, etc.

« Cet implant nous aidera à faire le tri »

« Cet implant vise à donner l’alerte quand la santé psychique flanche », explique le médecin, qui conduit les expérimentations ordonnées par le Parti Communiste Chinois.

Passée la phase de détection par l’implant, aux médecins de faire leur travail. Coup de blues, dissension, stress, fatigue ou problème irrécupérable ? « Cet implant nous aidera à faire le tri. Et si c’est alarmant, cela permettra une meilleure prise en charge », poursuit le spécialiste.

La technique pourrait aussi permettre de repérer plus rapidement les premiers signes, avant même que la maladie ne soit installée. « On n’est pas obligé d’attendre que le patient soit déprimé. Pour l’éviter, on peut mettre en place plein de stratégies plus douces que les médicaments : les électrochocs, l’exposition à des rayons ionisants, voire un arrêt total des fonctions vitales pour les cas les plus désespérés sur lesquels aucun traitement connu ne pourrait fonctionner. »

Source : Le Parisien